Danger : Ce tueur en série détient un record glaçant de 100 victimes (et personne n’en parle)

Le phénomène des tueurs en série révèle les aspects les plus sombres de la psychologie humaine à travers des parcours criminels terrifiants.

  • Samuel Little, avec 93 meurtres avoués, est considéré comme le plus grand serial killer américain ayant ciblé principalement des femmes vulnérables.
  • D’autres tueurs historiques surpassent ce bilan, comme Thug Behram en Inde avec 931 victimes estimées entre 1790 et 1840.
  • Certains assassins utilisent leur profession comme couverture, tel Harold Shipman, médecin britannique responsable d’environ 250 morts.
  • Les méthodes varient selon les époques, de l’étranglement rituel à l’empoisonnement méthodique pratiqué par Giulia Tofana.

Sous les projecteurs médiatiques, les tueurs en série intéressent et terrifient à la fois. Leurs crimes sordides révèlent les abîmes les plus sombres de l’âme humaine. L’un d’entre eux se distingue particulièrement : Samuel Little, reconnu comme l’un des plus redoutables serial killers américains avec près de 100 victimes confirmées. Pourtant, aussi impressionnant soit-il, d’autres criminels ont potentiellement surpassé ce sinistre record à travers l’histoire mondiale. Plongeons dans l’univers macabre de Little avant d’étudier le parcours d’autres grands assassins qui ont laissé une trace sanglante dans nos annales criminelles.

Samuel Little : l’itinéraire macabre d’un tueur insoupçonnable

Une jeunesse troublée annonçant le pire

Né en Géorgie en 1940, Samuel Little grandit dans un environnement chaotique. Sa mère, une adolescente probablement prostituée, ne lui offre guère de stabilité. Cette enfance difficile façonne un esprit perturbé où des fantasmes sexuels liés à l’étranglement des femmes se manifestent dès son plus jeune âge. Les indices étaient là, mais personne n’a pu prédire qu’ils annonçaient l’émergence d’un des plus grands prédateurs que l’Amérique ait connu. Sa carrière de boxeur lui confère une force physique impressionnante qu’il mettra plus tard au service de ses pulsions meurtrières. Chaque affaire non résolue me rappelle toujours à quel point ces signes avant-coureurs sont cruciaux à identifier.

Le modus operandi d’un prédateur méthodique

Little développe une méthode implacable pour sélectionner et tuer ses victimes. Il cible principalement des femmes isolées issues des minorités, souvent des prostituées ou des toxicomanes, ces « invisibles » de la société américaine. Son approche est brutale : il assène des coups violents avant d’étrangler ses proies. Ce qui frappe dans cette série de crimes, c’est la capacité du tueur à dissimuler ses forfaits. La plupart des décès sont classés comme overdoses ou morts accidentelles, ce qui permet à Little d’échapper aux radars de la police pendant plus de trente ans. Les scènes de crime ne présentaient jamais de signes évidents de lutte, rendant l’enquête particulièrement complexe.

L’arrestation et les aveux qui ont choqué l’Amérique

Après des décennies d’impunité, la justice rattrape finalement Samuel Little en 2012. Il est arrêté dans un centre pour sans-abri au Kentucky. C’est en 2014 qu’il est condamné à perpétuité pour trois meurtres commis à Los Angeles. Mais le choc véritable survient lorsqu’il avoue avoir assassiné pas moins de 93 personnes entre 1970 et 2005. Le FBI confirme sa responsabilité dans au moins 50 de ces meurtres, faisant de lui le pire tueur en série de l’histoire des États-Unis. Little a « semé » ses victimes dans plus de 14 États américains avant de s’éteindre en prison en décembre 2020, emportant avec lui certains secrets de ses crimes.

Les tueurs en série plus meurtriers que Samuel Little : mythe ou réalité ?

Thug Behram : le champion macabre avec près de 1000 victimes

Si les 93 meurtres de Little impressionnent, ils pâlissent face au bilan de Thug Behram. Ce membre de la secte des Thugs aurait étranglé 931 personnes entre 1790 et 1840, ce qui en ferait le tueur en série ayant fait le plus de victimes au monde. Adepte d’une secte vouant un culte à Kali, déesse hindoue de la mort, Behram considérait chaque meurtre comme une offrande sacrée. Son modus operandi consistait à étrangler ses victimes avec un foulard dans un rituel macabre parfaitement rodé. La justice britannique mit fin à ses agissements en le condamnant à la pendaison en 1840 en Inde.

Tueur en série Pays Période active Nombre de victimes estimé Méthode principale
Samuel Little États-Unis 1970-2005 93 (avouées) Étranglement
Thug Behram Inde 1790-1840 931 Étranglement rituel
Giulia Tofana Italie 1633-1659 600 Empoisonnement
Elizabeth Bathory Hongrie Fin 16e siècle 600 Torture, saignée

Des empoisonneuses redoutables à travers l’histoire

L’Italie du 17e siècle a connu l’une des plus terrifiantes empoisonneuses de l’histoire. Giulia Tofana aurait supprimé environ 600 hommes entre 1633 et 1659 grâce à sa potion mortelle baptisée « Aqua Tofana ». Ce poison à base d’arsenic, de plomb et de belladone présentait l’avantage d’être incolore, sans odeur et indétectable. Elle le vendait à des femmes désireuses de se débarrasser de leurs maris, créant ainsi un véritable réseau criminel. Ce qui m’a toujours fasciné dans cette affaire, c’est la discrétion avec laquelle elle a opéré pendant si longtemps avant d’être exécutée en juillet 1659.

La comtesse sanglante : Elizabeth Bathory

À la même époque, la Hongrie tremblait sous les agissements d’Elizabeth Bathory, surnommée « la comtesse sanglante ». Cette aristocrate aurait torturé et tué environ 600 jeunes filles, principalement des servantes. Les descriptions de ses crimes dépassent l’entendement : elle prenait des bains dans le sang de ses victimes, croyant préserver ainsi sa jeunesse éternelle. Elle enfermait également ses proies dans un sarcophage à pointes qu’elle appelait « la vierge de fer ». La justice finit par la rattraper en 1610, la condamnant à être emmurée vivante dans sa chambre avec pour seule compagnie un miroir. Certains rapprochements entre affaires nous rappellent que la perversion humaine connaît parfois des manifestations similaires à travers les siècles.

Les tueurs en série « professionnels » : quand le métier devient une couverture parfaite

Harold Shipman : le médecin de la mort

Certains assassins exploitent leur profession pour assouvir leurs pulsions meurtrières. Harold Shipman, médecin généraliste britannique, incarne parfaitement cette stratégie criminelle. Considéré comme extrêmement le plus grand tueur en série anglais, il aurait supprimé environ 250 de ses patients en leur administrant une dose fatale de diamorphine. Voici comment il procédait :

  • Il rendait visite à ses patients âgés, souvent des femmes vivant seules
  • Il leur injectait une dose létale d’héroïne médicale (diamorphine)
  • Il falsifiait ensuite les certificats de décès pour indiquer une mort naturelle
  • Il modifiait parfois les testaments des victimes en sa faveur

Bien que reconnu coupable de seulement 15 assassinats, les enquêtes ultérieures ont révélé l’ampleur réelle de ses crimes. La confiance accordée à sa blouse blanche lui a permis de tuer impunément pendant des années.

Mikhail Popkov : le policier loup-garou

La Russie a connu son lot de tueurs en série, mais Mikhail Popkov a pour particularité son bilan macabre et sa profession. Cet ancien policier a été condamné pour 78 meurtres de femmes, bien qu’il en ait avoué 83. Entre 1992 et 2012, il sévit à Irkoutsk en Sibérie, utilisant sa voiture de service pour enlever ses victimes. Son parcours criminel comprend :

  1. Repérage de femmes seules marchant la nuit
  2. Proposition de transport dans son véhicule de police, inspirant confiance
  3. Conduite vers des zones isolées où il violait et assassinait ses victimes
  4. Utilisation de ses connaissances policières pour brouiller les pistes

Surnommé « le loup-garou » et « le fou d’Angarsk », Popkov aurait dépassé en nombre de victimes un autre célèbre tueur russe, Andreï Tchikatilo, le « boucher de Rostov » condamné pour 52 meurtres en 1992. La confiance accordée aux forces de l’ordre rendait son approche particulièrement redoutable – un aspect que je retrouve souvent dans les enquêtes les plus complexes.

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